Le cinéma Brana a vu le jour en 1932 grâce à Paul Brana. Une façade rétro et une programmation toujours au fil de l’actualité.
Il est aujourd’hui géré par l’association Cinéquanon.
Il est aujourd’hui géré par l’association Cinéquanon.
Un peu d’histoire….
Laurent Antonello fut l’un des projectionnistes du cinéma «Brana».
C’est en février 1970 qu’il est rentré pour la première fois dans la cabine du cinéma Brana… Il a succédé à Roger Montaut qui pendant quelques mois lui a appris le métier…» Autrefois routier, il a eu envie de se sédentariser.
Il a projeté des milliers et des milliers de films. «La première fois où il a projeté seul c’était pour «Il était une fois dans l’Ouest». Il travaillait alors avec deux appareils et des lampes à charbon. Il fallait chaque fois régler, lancer une seconde et parfois une troisième bobine en cours de projection… Et puis il y avait le danger de feu.»
La direction avait alors fait construire dans la cabine un caisson en béton pour stocker les bobines que l’on considérait être aussi dangereux que de la poudre.
Mais rapidement le cinéma a été équipé de projecteurs de nouveaux types pouvant utiliser des bobines de 4.000-mètres, soit trois heures et demie de projection.
Laurent Antonello a été le témoin des grandes heures du Brana : il pouvait accueillir plus de 400 personnes. Il y avait trois ouvreuses et jusqu’à cinq séances par semaine.
Pour les films les plus long on donnait la première partie un dimanche et la seconde la semaine après.
La même façade
Depuis 1932, lorsque Paul Brana a ouvert le cinéma, les choses ont bien changé. La façade a gardé son petit air rétro, bien sympathique. Pour tous les vicois il restera le Brana… En lettre rouge le nom s’étale toujours sur la façade. Mais le hall n’a rien à envier à celui d’un «multiplex» d’une grande ville.
Depuis 1994, en trois tranches de travaux financés en large partie par le Conseil Général du Gers, le cinéma alors géré par l’Association Ciné-Vic s’est refait une beauté en conformité avec les règlements et le confort du spectateur.
Aujourd’hui la salle de cinéma, sur 2 étages, est équipé d’un projecteur numérique et bénéficie toujours de l’appui logistique de Ciné 32 pour programmer ses films. Il est un exemple concret de la vitalité du cinéma en milieu rural.
Laurent Antonello fut l’un des projectionnistes du cinéma «Brana».
C’est en février 1970 qu’il est rentré pour la première fois dans la cabine du cinéma Brana… Il a succédé à Roger Montaut qui pendant quelques mois lui a appris le métier…» Autrefois routier, il a eu envie de se sédentariser.
Il a projeté des milliers et des milliers de films. «La première fois où il a projeté seul c’était pour «Il était une fois dans l’Ouest». Il travaillait alors avec deux appareils et des lampes à charbon. Il fallait chaque fois régler, lancer une seconde et parfois une troisième bobine en cours de projection… Et puis il y avait le danger de feu.»
La direction avait alors fait construire dans la cabine un caisson en béton pour stocker les bobines que l’on considérait être aussi dangereux que de la poudre.
Mais rapidement le cinéma a été équipé de projecteurs de nouveaux types pouvant utiliser des bobines de 4.000-mètres, soit trois heures et demie de projection.
Laurent Antonello a été le témoin des grandes heures du Brana : il pouvait accueillir plus de 400 personnes. Il y avait trois ouvreuses et jusqu’à cinq séances par semaine.
Pour les films les plus long on donnait la première partie un dimanche et la seconde la semaine après.
La même façade
Depuis 1932, lorsque Paul Brana a ouvert le cinéma, les choses ont bien changé. La façade a gardé son petit air rétro, bien sympathique. Pour tous les vicois il restera le Brana… En lettre rouge le nom s’étale toujours sur la façade. Mais le hall n’a rien à envier à celui d’un «multiplex» d’une grande ville.
Depuis 1994, en trois tranches de travaux financés en large partie par le Conseil Général du Gers, le cinéma alors géré par l’Association Ciné-Vic s’est refait une beauté en conformité avec les règlements et le confort du spectateur.
Aujourd’hui la salle de cinéma, sur 2 étages, est équipé d’un projecteur numérique et bénéficie toujours de l’appui logistique de Ciné 32 pour programmer ses films. Il est un exemple concret de la vitalité du cinéma en milieu rural.