L’église, d’origine romane et dédiée à St-Jacques et à St-Christophe, fut bâtie par les moines de l’abbaye de Lacasedieu.
En premier lieu, précisons que le toponyme est récent. Du XIe au XVIIIe s., de cartulaires en pouillés, il est fait état de Sangrede . Ce nom viendrait de Sanguineda ou cornouiller sanguin (1). La forme Saint- Griède apparaît au XIXe siècle.
Saint-Griède est mentionné dès le XIe s. dans le cartulaire de l’abbaye de Saint-Mont. Un clerc de Saint-Griède figure dans un acte daté de la fin du XIe ou du début du XIIe siècle. L’église passe pour avoir été construite par les prémontrés de l’abbaye de la Case-Dieu en 1135. Sous l’Ancien Régime, l’archiprêtré de Saint-Griède était à la collation de l’archevêque d’Auch.
L’église a porté le vocable de Saint Christophe ou Christau puis de Saint Christophe et de Saint Jacques.
Dans un environnement champêtre, proche de son ancien presbytère, elle est entourée d’un cimetière. Non loin de là a été dressé un grand calvaire de mission en fonte daté de 1875 ; il réunit le Christ en croix, la Vierge et Saint Jean. Un château dont on voit encore les fossés s’élevait au nord de l’église.
C’est une église en partie romane, construite en grand appareil, à chevet plat, orientée. Elle comporte des ajouts plus tardifs en blocage : une sacristie contre le chevet puis, au XIXe s., deux chapelles latérales et un avant-porche ; le clocher a été remanié à la même époque. La sacristie est plus basse, couverte d’un toit à une pente, éclairée par deux fenêtres, l’une axiale, l’autre latérale. Le chevet lui-même était éclairé à l’origine par trois étroites fenêtres, aujourd’hui bouchées. Il est étayé par deux contreforts aux angles et un sur la façade (le second a été bûché). Les deux chapelles font saillie sur les murs-gouttereaux. Elles sont épaulées à l’ouest par un étroit mur au milieu duquel se devine une porte bouchée ; elles sont éclairées par une fenêtre cintrée. Ces chapelles, postérieures à 1840, venaient d’être ajoutées en 1863. Le mur nord présente trois contreforts dont un bûché ; le mur sud est renforcé par deux contreforts ; une entrée (l’entrée primitive ?) a été bouchée. À l’ouest, un avant-porche auquel on accède par le côté nord est couvert d’un toit à quatre pentes. La façade se termine par un clocher quadrangulaire construit en moellons sur trois côtés, crépi sur le quatrième, coiffé d’un toit à quatre pentes au sommet plat, garni de tuiles plates. Ce clocher a été rehaussé, percé de quatre fenêtres dont trois cintrées. De l’avant-porche part un escalier qui donne accès à une tribune à l’intérieur de l’église et, de là, aux cloches. Le portail, tardif, est orné de deux voussures et d’un tore. D’après des projets de restauration de 1863, le clocher « en forme de pavillon » aurait remplacé un « clocher- arcade » vers 1840 et l’avant-porche serait postérieur.
À l’intérieur, l’édifice, de plan rectangulaire à nef unique, comporte quatre travées voûtées de plâtre sur lattis comme les chapelles latérales. Une clef de voûte porte la date de 1857. La dernière travée qui forme le chœur a été peinte en beige et dépouillée d’ornements à l’exception de quelques lambris de bois et du siège-banc du célébrant, probablement à la suite de Vatican II. Les peintures du XIXe s. ont été conservées partout ailleurs ainsi que la chaire en bois. L’autel principal, en partie en bois doré et peint, a été transporté dans la chapelle de la Vierge où il obture une niche ou une entrée surmontée d’un linteau droit. Au sud, la première travée abrite les fonts baptismaux en pierre. Un bénitier en pierre est placé près de l’entrée.
Saint-Griède est mentionné dès le XIe s. dans le cartulaire de l’abbaye de Saint-Mont. Un clerc de Saint-Griède figure dans un acte daté de la fin du XIe ou du début du XIIe siècle. L’église passe pour avoir été construite par les prémontrés de l’abbaye de la Case-Dieu en 1135. Sous l’Ancien Régime, l’archiprêtré de Saint-Griède était à la collation de l’archevêque d’Auch.
L’église a porté le vocable de Saint Christophe ou Christau puis de Saint Christophe et de Saint Jacques.
Dans un environnement champêtre, proche de son ancien presbytère, elle est entourée d’un cimetière. Non loin de là a été dressé un grand calvaire de mission en fonte daté de 1875 ; il réunit le Christ en croix, la Vierge et Saint Jean. Un château dont on voit encore les fossés s’élevait au nord de l’église.
C’est une église en partie romane, construite en grand appareil, à chevet plat, orientée. Elle comporte des ajouts plus tardifs en blocage : une sacristie contre le chevet puis, au XIXe s., deux chapelles latérales et un avant-porche ; le clocher a été remanié à la même époque. La sacristie est plus basse, couverte d’un toit à une pente, éclairée par deux fenêtres, l’une axiale, l’autre latérale. Le chevet lui-même était éclairé à l’origine par trois étroites fenêtres, aujourd’hui bouchées. Il est étayé par deux contreforts aux angles et un sur la façade (le second a été bûché). Les deux chapelles font saillie sur les murs-gouttereaux. Elles sont épaulées à l’ouest par un étroit mur au milieu duquel se devine une porte bouchée ; elles sont éclairées par une fenêtre cintrée. Ces chapelles, postérieures à 1840, venaient d’être ajoutées en 1863. Le mur nord présente trois contreforts dont un bûché ; le mur sud est renforcé par deux contreforts ; une entrée (l’entrée primitive ?) a été bouchée. À l’ouest, un avant-porche auquel on accède par le côté nord est couvert d’un toit à quatre pentes. La façade se termine par un clocher quadrangulaire construit en moellons sur trois côtés, crépi sur le quatrième, coiffé d’un toit à quatre pentes au sommet plat, garni de tuiles plates. Ce clocher a été rehaussé, percé de quatre fenêtres dont trois cintrées. De l’avant-porche part un escalier qui donne accès à une tribune à l’intérieur de l’église et, de là, aux cloches. Le portail, tardif, est orné de deux voussures et d’un tore. D’après des projets de restauration de 1863, le clocher « en forme de pavillon » aurait remplacé un « clocher- arcade » vers 1840 et l’avant-porche serait postérieur.
À l’intérieur, l’édifice, de plan rectangulaire à nef unique, comporte quatre travées voûtées de plâtre sur lattis comme les chapelles latérales. Une clef de voûte porte la date de 1857. La dernière travée qui forme le chœur a été peinte en beige et dépouillée d’ornements à l’exception de quelques lambris de bois et du siège-banc du célébrant, probablement à la suite de Vatican II. Les peintures du XIXe s. ont été conservées partout ailleurs ainsi que la chaire en bois. L’autel principal, en partie en bois doré et peint, a été transporté dans la chapelle de la Vierge où il obture une niche ou une entrée surmontée d’un linteau droit. Au sud, la première travée abrite les fonts baptismaux en pierre. Un bénitier en pierre est placé près de l’entrée.
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