Situé au n°10 place Crespin, l'ancien couvent des capucins a malheureusement brûlé en 2012. Aujourd'hui réaménagé en logements privés, Il avait été construit avec les pierres de l'ancien château.
Des grands jardins privés sont attenants à cet ancien couvent.
Pour Louis Lagravère, fervent d’archéologie et de vie locale, «c’est un monument exceptionnel et un patrimoine vicois qui a disparu dans cet incendie au 10, place Crespin».
Il dévoile ainsi l’historique de ce bien :
Les moines des Capucins ont, au XVIIIe siècle, deux couvents : un à Auch et un à Nogaro.
Lorsqu’ils s’arrêtent à Vic-Fezensac, ils sont hébergés par la veuve Marie Cassaignolles qui finit par leur donner, en 1738, la maison qui était sur l’emplacement qui vient de brûler.
En 1750, le père Pascal se rend à Paris chez Mme De Pompadour et obtient du roi les ruines du château Comtal (est du vieil hôpital, une partie des fosses qui est l’actuelle place Crespin) et aussi de l’argent.
Il fait bâtir, avec des matériaux gratuits, le couvent que l’on connaît aujourd’hui avec les grands jardins attenants qui donnent sur l’avenue Edmond-Bergès et la chapelle, dont d’Etigny posa la première pierre en 1760.
Les moines n’ont jamais été très nombreux, seuls 3 ou 4 vivaient là.
A la Révolution, il en reste deux et l’ensemble des immeubles est vendu en 1790-91 comme bien national.
Au début du XXe siècle, la famille Bourdère installe un commerce d’armagnac et Ferdinand Bourdère, dans la salle du premier étage de son immeuble qui sera une salle de spectacle, peint une fresque sur le plus grand pan de mur représentant la place Crespin avec des couleurs très vives.
Aujourd’hui, cette fresque a entièrement disparu dans l’incendie. L’autre famille qui occupait ce site était les Brana-Collongues, dans la partie nord.
En 1940, M. Oblin, marchand d’armagnac, achètera la plus grande partie longeant la place Crespin que l’on appelle aussi «Les Capucins» et qui sera acquise en 1976 par Jean Marchesin, qui l’a transformée en boucherie.
La partie nord, côté rue du 11-Novembre, qui est restée intacte et qui rappellera le souvenir de ce monument historique, appartient à la famille Pupin.
Pour Louis Lagravère, fervent d’archéologie et de vie locale, «c’est un monument exceptionnel et un patrimoine vicois qui a disparu dans cet incendie au 10, place Crespin».
Il dévoile ainsi l’historique de ce bien :
Les moines des Capucins ont, au XVIIIe siècle, deux couvents : un à Auch et un à Nogaro.
Lorsqu’ils s’arrêtent à Vic-Fezensac, ils sont hébergés par la veuve Marie Cassaignolles qui finit par leur donner, en 1738, la maison qui était sur l’emplacement qui vient de brûler.
En 1750, le père Pascal se rend à Paris chez Mme De Pompadour et obtient du roi les ruines du château Comtal (est du vieil hôpital, une partie des fosses qui est l’actuelle place Crespin) et aussi de l’argent.
Il fait bâtir, avec des matériaux gratuits, le couvent que l’on connaît aujourd’hui avec les grands jardins attenants qui donnent sur l’avenue Edmond-Bergès et la chapelle, dont d’Etigny posa la première pierre en 1760.
Les moines n’ont jamais été très nombreux, seuls 3 ou 4 vivaient là.
A la Révolution, il en reste deux et l’ensemble des immeubles est vendu en 1790-91 comme bien national.
Au début du XXe siècle, la famille Bourdère installe un commerce d’armagnac et Ferdinand Bourdère, dans la salle du premier étage de son immeuble qui sera une salle de spectacle, peint une fresque sur le plus grand pan de mur représentant la place Crespin avec des couleurs très vives.
Aujourd’hui, cette fresque a entièrement disparu dans l’incendie. L’autre famille qui occupait ce site était les Brana-Collongues, dans la partie nord.
En 1940, M. Oblin, marchand d’armagnac, achètera la plus grande partie longeant la place Crespin que l’on appelle aussi «Les Capucins» et qui sera acquise en 1976 par Jean Marchesin, qui l’a transformée en boucherie.
La partie nord, côté rue du 11-Novembre, qui est restée intacte et qui rappellera le souvenir de ce monument historique, appartient à la famille Pupin.
Contactez-nous